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Le Château de Roquevaire se trouve sur un éperon rocheux de la « mer des rochers », au-dessus de Sauve. Sa construction remonte au milieu du XVIIe siècle. Elle a été réalisée par Henry Delmas, abbé commendataire de l'abbaye Saint-Pierre de Sauve.

Le site est d'occupation plus ancienne : des fragments de tuile plate antique (tegulae) y ont été trouvés. L’existence d’un mas agricole est attestée par une donation perpétuelle effectuée en 1309.

 

Les bâtiments et les jardins en terrasses de Roquevaire évoquent le mythe du Paradis perdu et du jardin d'Éden par la présence d'une enceinte, par le soin apporté à la collecte et à la gestion de l'eau (citernes, …) et par la présence d'une orangerie et de plantes exotiques ou rares. L’abbé Delmas s’y recueillait, à l'écart de son abbaye et de ses charges à Sauve. Au-dessus de la porte d'accès au site, il avait fait inscrire la devise in urbe omnb., in deserto mihi (à la ville je suis à tous, au désert je suis à moi).

 

Pendant les guerres de religion, en 1703, le bâtiment a été incendié par les troupes du chef camisard Rolland cantonnées dans le massif de Coutach. Les biens meubles disparaissent dans l’incendie, et la toiture en plomb fond. Après la mort d’Henry Delmas, intervenue en novembre 1712, le château, très endommagé, devient quelques temps la propriété de Louis Duranc de Vibrac, gouverneur de Sauve, qui vend les éléments récupérables du bâtiment, puis le château en 1725.

Une famille protestante de Sauve (Massip puis Favantine) l'achète et s'en sert comme lieu de sépulture de 1725 à 1926. Des cyprès, plantés sur la terrasse du château, témoignent de cette fonction.

De 1926 à 1934, il devient la propriété de Jean Germain, auteur de "Sauve antique et curieuse cité ».

Depuis 1934, les propriétaires en sont la famille Lorot-Boyat.

 

Le Château de Roquevaire est ouvert au public chaque année en septembre à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.

 

Le nom de Roquevaire viendrait de l'expression « le rocher que l'on voit » ou « d'où l'on voit » ou de la couleur gris bleuté de ses pierres (Roc vair).

 

(Sources : D'après l'encyclopédie Wikipedia ainsi qu'un article rédigé par A Boyat paru dans le bulletin municipal de Sauve en décembre 2012).

 

Association patrimoine de Sauve "Sauve est là"
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