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 Article publié dans le n° 28 des Cahiers du Haut Vidourle de juillet 2018

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Dans la région, l’Hérault en particulier, le toponyme Mus vient du latin murus et désigne des ruines ou une ancienne fortification.

 

Au Nord de Sauve (environ 2,5km), s’est développé antérieurement à l’époque gallo-romaine l’oppidum de Mus. Il occupe, sur les contreforts méridionaux des Cévennes, une butte culminant à une altitude de 200m. Il s’étend sur une surface d’environ 9 ha. On y trouve les traces :

 

- d’un rempart datant probablement du premier âge du fer, environ 750 avant JC ;

- d’un aqueduc, long de 8 km et large de 40 cm, dont la construction serait postérieure à celle de l’oppidum ;

- de murs de construction romaine, dont un bassin (ou citerne) ;

- et les restes d’édifices publics.

 

L’importance de l’aqueduc est telle que sa capacité correspondrait à l’alimentation d’une cité de plusieurs milliers d’habitants.

 

Le site n’a jamais été étudié de manière approfondie.

 

On n’est pas certain qu’il ait fait partie des 24 oppidas qui composaient le pagus Némausi, le pays de Nîmes.

 

Seuls des érudits ont fouillé le site dans le passé (Astruc 1740, Viguier 1823, Comte d’Avejean 1835) mais c’est surtout Georges Féminier qui publia en 1886 une étude sur l’oppidum.

 

Une description d’un corpus de 59 monnaies, aujourd’hui disparues, permet d’indiquer sans certitude la durée d’occupation dans le temps de cet oppidum : très vraisemblablement du IIIème siècle avant JC jusqu’au IVème siècle après JC.

 

Du mobilier archéologique a été trouvé :

- Des céramiques.

- Avant les fouilles de Féminier : des bronzes de plusieurs origines, deux monnaies d’argent datées entre 267 et 229 avant JC.

 

Le site est connu et répertorié en tant qu’oppidum depuis le siècle dernier.

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